Laurent Nguyen

Vous êtes traversés par des émotions d’une rare violence, ou au contraire, vous ne ressentez rien. Parfois, vous vous sentez déconnectés du monde extérieur, vous ne vous reconnaissez plus. Vous pouvez même ressentir une grande culpabilité (infondée – vous n’y êtes pour rien !), un sentiment d’impuissance. Vous pouvez avoir de la peine à parler du deuil de votre bébé par peur de “déranger” vos proches. Par moments, vous avez le sentiment de ne pas voir le bout, que cette tristesse sera éternellement présente. Vous ressentez peut-être que votre vie n’a plus de sens. Vous avez l’impression de vous éloigner de votre conjoint·e: “il ne veut pas en parler”, “elle n’arrive pas à aller de l’avant”.

Tout ce que vous ressentez est légitime. Votre bébé, même disparu, a fait de vous des parents. Cette expérience vous change profondément. Ces changements sont douloureux et prennnent beaucoup de temps et d’énergie. Heureusement, cette douleur se transforme et, à un moment, sera moins lourde à porter.

Je me propose de vous accompagner durant cette période difficile. Votre deuil est unique, mais ayant traversé un deuil périnatal à deux reprises, je peux comprendre une partie de ce que vous ressentez.

Est-ce que le bébé va bien ? Et si ça arrivait à nouveau ? Ces questions lancinantes sont lourdes à porter. Une nouvelle grossesse pourra rouvrir certaines blessures et vous faire revisiter des moments douloureux. Pourtant, sachez une chose: chaque grossesse est différente. Entourez-vous de personnes de soutien qui seront de véritables aides durant cette période de grande vulnérabilité. Si vous le souhaitez, je peux être là pour vous accompagner dans cette nouvelle grossesse.

Comment soulager leur peine ? Que leur dire ? Vous pouvez avoir peur d’évoquer avec les parents ce bébé disparu de peur de leur causer plus de souffrances encore. Parfois, vous pouvez avoir l’impression de ne plus reconnaître vos proches en deuil. Vous pouvez même penser que leur deuil ne progresse pas, qu’il est pathologique (je vous rassure, ce n’est pas le cas !). Vous êtes vous-mêmes affectés par la perte de cet enfant ; vous pouvez même parfois vous sentir illégitime de pleurer en présence des parents.

Être un proche de parents endeuillés est une expérience très difficile à laquelle on n’est pas préparés. Pourtant, il existe des moyens d’être présent pour eux, et je peux vous aider à trouver les clés pour traverser cette période délicate.

Vous avez peut-être accompagné les parents durant la grossesse, vous étiez impliqué·e dans la prise de décision d’une interruption médicale de grossesse, vous étiez présent·e durant l’accouchement d’un bébé décédé, vous vous êtes occupé·e du bébé en soins palliatifs, vous effectuez un suivi en post-partum d’une maman dont le bébé est décédé. Quel que soit votre rôle, le décès d’un bébé est une expérience perturbante qui ne laisse pas indemne.

Comment retourner travailler après un tel événement ? De quel soutien disposez-vous pour digérer cet événement ? Avez-vous eu le sentiment d’avoir été adéquat pendant le suivi de la famille ? Comment avez-vous placé le curseur entre professionalisme et humanité ? Quelle place avez-vous laissé à vos émotions ? Toutes ces questions sont légitimes et il n’existe pas de réponse qui convienne à tout le monde. En effet, c’est à vous de trouver vos propres réponses.

J’offre un espace personnel, bienveillant et confidentiel qui vous permettra de vous faire avancer sur ces questions sensibles. Mon expérience en tant que parent endeuillé vous apportera un éclairage sur les émotions que peuvent ressentir les parents lors du processus d’un décès de bébé.